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Coopérer utilement avec les parents

Faire place aux parents est devenu une composante clé de l’action éducative. Cela s’imposait moins lorsque l’École n’était ouverte qu’à une petite partie de la population. Tout change avec l’ouverture du Secondaire des années 60 à 75 démocratisant l’accès aux études, prolongée dans les années 80-90 par le projet du succès dans les études, pour répondre aux besoins sociétaux et aux évolutions de l’accès à l’emploi. Défi démocratique de la réussite de tous qui se heurte à la réalité d’une ségrégation sociale qui, si elle s’est déplacée, perdure face à l’École1.

Comment l’expliquer ? Si auparavant, les codes et attendus scolaires allaient d’évidence pour la population accueillie, désormais ils ne vont plus de soi pour une part importante des élè

ves. Variété des expériences, ouverture culturelle, pratiques langagières, appétence à apprendre, réflexivité : la diversité des rapports à l’école et au savoir est aujourd’hui la règle.

Parmi les éléments pouvant expliquer les difficultés, outre les pratiques pédagogiques aveugles à ce qui « fait la différence » (présupposant acquis et/ou donné ce qui ne l’est pas, notamment l’intérêt à l’égard des apprentissages et la façon adéquate de s’y impliquer) ou qui s’y adaptent trop à l’étroit (par un régime réduit pour les élèves jugés faibles)2, plusieurs recherches se sont penchées sur ce qui se passait dans la famille, à l’insu des enseignants3. Ces recherches ont confirmé l’expérience : tout se passe mieux avec de bonnes relations entre les deux espaces.

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