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François Baluteau et la fabrication de la ségrégation scolaire (expresso du 14/12/2016)

De tous les facteurs de ségrégation scolaire, le plus inattendu est probablement celui résultant des choix de l'éducation nationale. Au lieu de lutter contre les inégalités en améliorant l'offre pédagogique des collèges populaires, l'Education nationale creuse les écarts avec des propositions pédagogiques différentes entre établissements des beaux quartiers et des zones prioritaires. Ces offres sont autant de signaux émis vers les parents favorisés pour guider leurs choix d'orientation. Cette différentiation est analysée par François Baluteau dans un article de Socio-logos. Mise en évidence elle interroge puissamment les décisions quotidiennes de l'institution scolaire.


A-t-on besoin du latin en Seine Saint-Denis, interroge sur son blog Véronique Soulé. Elle évoque la bataille d'un collège d'Epinay-sur-Seine (93) pour garder un enseignement de langues anciennes. En fait, on le verra, ce n'est pas tant le latin qu'il faut garder mais latin-grec pour " éviter les évitements, c'est-à-dire la fuite des bons élèves, issus des classes moyennes, vers des établissements plus réputés" et garder un minimum de mixité sociale. Face à une démographe galopante, le rectorat envisage la fermeture de cette section en demandant si "on a besoin de latin en Seine Saint-Denis".

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