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COMMUNIQUE D'E&D

Nous tous, enseignants, CPE, personnels de direction, inspecteurs … éducateurs, sommes bouleversés et atterrés par l’horrible assassinat de Samuel Paty. Nous tous sommes en deuil aujourd’hui. 

Avec Education&Devenir, nous souhaitons nous associer à la douleur de ses proches et de tous les membres de l’Education nationale qui, comme lui, œuvrent chaque jour à l’éducation - valeur émancipatrice – de nos enfants et de nos jeunes.

 Cet enseignant d’histoire géographie apprenait à ses élèves « à penser par eux-mêmes » et il en est mort.

La barbarie n’a pas de visage ni de religion, elle est où l’extrémisme prend le pas sur la raison.  

Face à un tel acte, nous ne pouvons que revendiquer encore plus haut et plus fort notre attachement aux valeurs de laïcité et de tolérance.  Les éducateurs que nous sommes ne se laisseront pas prendre aux sirènes nauséabondes de la haine. Nous devons poursuivre plus que jamais notre combat pour une laïcité tolérante qui apprenne à notre jeunesse le vivre ensemble où chacun accepte les différences de cultures, d’histoires, d’identités… de l’autre. C’est un combat long et douloureux mais que nous continuerons à mener avec obstination, détermination ensemble !

 

Education & Devenir 

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COMMUNIQUE DU CAPE

Faisons, plus que jamais, de l’Éducation un rempart contre l’obscurantisme ! 

Bouleversé par l’attentat effroyable dont a été victime un enseignant, le Collectif des  Associations Partenaires de l’École publique – CAPE –, dénonce avec émotion l’odieux et  barbare assassinat du professeur d’histoire-géographie du collège de Conflans-Sainte Honorine.  

Les militants de l’Éducation populaire, de l’Éducation nouvelle et des mouvements pédagogiques membres de notre collectif sont atterrés par cet acte et partagent la douleur de la famille de  ce professeur, de ses proches, de ses collègues et de ses élèves.  

Cet enseignant s’efforçait de transmettre à ses élèves les valeurs de la République, à travers la  formation d’un esprit critique et la compréhension de ce qu’est la liberté d’expression.  

Face au terrorisme, après le deuil, la stupeur et la douleur doivent laisser place à un large  mouvement de mobilisation pour que, pied à pied, nous défendions notre bien commun : la  République et son école.  

C’est notre société tout entière qui a été attaquée, hier, au travers de la liberté d’enseigner et  de débattre librement de tous les sujets à l’école particulièrement. 

Comme en 2015 et en 2016, ne tombons pas dans le piège dressé, ne sombrons pas dans un  climat de peur espéré par les ennemis de la démocratie. 

Cette nouvelle escalade dans l’horreur et l’ignominie impose à chaque citoyen d’oser afficher  son attachement aux valeurs républicaines, au premier rang desquelles la Laïcité, la Fraternité et la Solidarité et d’affirmer son attachement à l’école laïque et républicaine et à la liberté  d’expression.  

Le CAPE poursuivra, avec détermination et une vigueur renouvelée, le combat pour une éducation  partagée et commune émancipatrice, rempart essentiel vis-à-vis de tout obscurantisme. Il appelle  tous les éducateurs, enseignants, animateurs, travailleurs sociaux, engagés pour une société  solidaire et laïque à s’engager dans les actions qui, les semaines et mois à venir, affirmeront  l’attachement de nos concitoyens aux libertés d’enseigner et d’expression, aux valeurs de la  République.

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COMMUNIQUE DES CEMEA- Philippe Meirieu

Après l’effroyable assassinat de Samuel Paty, les CEMEA expriment leur tristesse, leur solidarité et leur détermination par la voix de leur président, Philippe Meirieu

 

« Nous sommes en deuil. Nous autres, professeurs, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, qui nous reconnaissons dans l’idéal d’émancipation et de solidarité de l’Education Nouvelle, sommes en deuil. L’assassinat barbare de Samuel P. nous plonge dans l’effroi et nous voulons dire tout notre soutien à ses proches et à ses collègues, mais aussi à tous ceux et celles qui, comme nous, travaillent pour une école qui forme chacun et chacune de ses élèves à la liberté de penser. 

 

Notre immense tristesse n’éteint, pour autant, ni notre détermination, ni notre espérance : détermination pour lutter, au quotidien et dans « le moindre geste », contre toutes les formes de violence envers les humains et pour toujours plus de coopération et de justice. Espérance que nous soyons sans cesse plus nombreux à refuser les intolérances mortifères, à militer pour que la joie du partage supplante les replis sur soi et que la construction d’un avenir commun l’emporte sur les communautarismes. 

  

Aujourd’hui, nous sommes en colère : l’horreur de l’inhumain a emporté notre collègue Samuel. Mais nous ne voulons pas faire aux terroristes islamistes le cadeau de notre désespoir. Nous ne voulons pas, non plus, laisser les amalgames et les logiques de bouc émissaire nous emporter dans une surenchère de la haine. Nous poursuivrons inlassablement notre combat pour la laïcité, la liberté d’information et contre toutes les formes d’emprise sur les esprits. Nous continuerons à accueillir chacune et chacun avec ses singularités tout en travaillant inlassablement pour construire des solidarités, sans exclusive ni exclusion. Nous ne lâcherons rien sur les valeurs qui nous font vivre : la liberté de « penser par soi-même », l’égalité de tous les humains et la fraternité contagieuse que nous nous employons - et nous emploierons plus que jamais - à faire vivre à nos enfants pour qu’ils construisent un monde où l’on n’ait plus à pleurer l’assassinat d’un éducateur. » 

 

Philippe Meirieu

Président des CEMEA

COMMUNIQUE DE LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT

Bouleversée par l’attentat effroyable dont a été victime un enseignant, la Ligue de l’enseignement dénonce un acte barbare islamiste qui nous touche toutes et tous. Les militantes et les militants de la Ligue de l’enseignement partagent la douleur de la famille de ce professeur, de ses proches et de ses collègues. Cet enseignant faisait son métier en transmettant à ses élèves les valeurs de la République, à travers la formation d’un esprit critique et la compréhension de ce qu’est la liberté d’expression. Personne ne peut contester et encore moins refuser un enseignement partie intégrante des programmes de l’école de la République. C’est la nation toute entière qui doit apporter sa solidarité à l’ensemble de la communauté enseignante pour que de tels actes ne puissent pas se reproduire.

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